Symbole de barbarie, le sacrifice humain a longtemps servi à stigmatiser la prétendue inhumanité des peuples non civilisés. Contrairement aux clichés, le sacrifice semble aller de pair avec l’émergence de la civilisation, comme en Égypte et en Mésopotamie, où il constituerait une forme de manifestation suprême du pouvoir royal émergeant. Il est aussi un fait de civilisation dans le monde aztèque, dans le cadre d’une dramatique théâtralité du pouvoir royal émergeant. Il est aussi un fait de civilisation dans le monde aztèque, dans le cadre d’une dramatique théâtralité du pouvoirs à travers laquelle il doit impérativement se donner à voir. Inversement, le sacrifice n’est pas là où l’on a souvent cru le débusquer : dans les civilisations des steppes d’Asie centrale, dans le Soudan de Méroé ou en Gaule, le terme de « sacrifice » a été hâtivement appliqué à des pratiques qui sont en fait celles du cortège des « morts d’accompagnement » ou des cohortes de vaincus massacrés. C’est la variété et à la complexité du phénomène que s’attache le présent volume, mise en commun des recherches d’anthropologues, d’historiens et d’archéologues, à l’échelle de la planète et des millénaires.
Papier
18 x 23 cm
288 pages
54 €
mars 2013
ISBN 2-9523726-0-8
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