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Bleu autour

Pensionnaire d'État

Collection : D'un lieu l'autre

Dès la parution à Istanbul, en 1971, de son premier recueil, Pensionnaire d’État, aussitôt couronné par le prestigieux Prix Sait Faik, la critique salue « l’événement Füruzan », autrement dit le surgissement d’une nouvelliste-née. Pourtant, Füruzan ne fait que « raconter à voix basse les petites aventures des petites gens ». Mais il y a son pointillisme dépourvu d’effets, son art de suggérer, sa langue aux registres étendus qui disent l’origine de ses personnages. Une langue portée par des voix intérieures, généralement de femmes, qui n’ont souvent que la langue pour maison. On entend une palpitation, une mélancolie. On entre dans l’intimité de la Turquie moderne. On découvre un écrivain singulier, et majeur.

Échos de la presse

Lire l’article « Les voies du silence » de Thierry Cecille dans le n°120 du Matricule des anges :
« C’est à celles que nous n’écoutons pas –domestiques soumises, enfants solitaires, vieilles épuisées – que Füruzan, dans ces nouvelles d’une apparente simplicité, donne une voix. »
Plus particulièrement au sujet de la nouvelle « La rançon » :
« Un véritable chef-d’œuvre : ces quatre-vingts pages sont une sorte de réécriture d’Un cœur simple de Flaubert, mais ici Félicité se prénomme Fortune, et c’est elle qui, au crépuscule de sa vie et en même temps qu’elle gravit avec difficulté la ruelle qui la mène jusqu’à chez elle, se remémore toutes ses années de “bonne à tout faire”, fidèle mais exploitée, innocente mais abusée, blessée mais nostalgique. »

Lire l’article « Femmes dans la sidération du désespoir » de Jean-Paul Champseix dans La Quinzaine littéraire

Détails

312 pages

Achevé d'imprimer : novembre 2010

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ILLUSTRATIONS

22,00

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