Quand j’ai eu mon permis, tout le monde en est resté bouche bée, se souvient Fadime, les yeux pétillants de malice ; ensuite, les femmes ont été nombreuses à s’inscrire pour suivre mon exemple. Pour que nous puissions sortir de notre condition, nous, les femmes turques, il faut absolument que quelqu’un nous prenne par la main.