Combien est singulier et difficilement explicable le charme gardé par des lieux qu’on a connus à peine, au début lointain de la vie, étant tout petit enfant, — mais où les ancêtres, depuis des époques imprécises, avaient vécu et s’étaient succédé !
La maison dont je vais parler, — la maison « de l’île », comme on l’appelait dans ma famille autrefois, — la maison de mes ancêtres huguenots avait été vendue à des étrangers après la mort de mon arrière-grand’mère, Jeanne Renaudin, il y a plus de soixante ans. Quand je vins au monde, elle appartenait à un pasteur, ami de ma famille, qui n’y changeait aucune chose, y respectait nos souvenirs et n’y troublait point le sommeil de nos morts, couchés au temps des persécutions religieuses dans la terre du jardin.
De 1870 à 1872, à la faveur d’escales sur les côtes américaines, Julien Viaud, jeune officier de Marine, découvre « les débris de la race indienne » en Nouvelle-Écosse, les Basques d’Uruguay, des tribus perdues de la Terre de Feu, les belles Carmencita de Valparaiso, la fête à San Francisco…... suite
Enfin disponible en français, le formidable récit du voyage en voilier de Göran Schildt dans la France d’après-guerre, avec sa femme et ses amis d’un jour ou de longue date, dont André Gide qui faillit passer le saluer au port des Champs-Élysées… Féru de l’écrivain, comme de Cézanne, cet historien... suite
« Je n’étais pas né pour m’éparpiller sur toute la terre, m’asseoir au foyer de tous les peuples, me prosterner dans les mosquées de l’Islam, mais pour rester, plus ignorant encore que je ne suis, dans ma province natale, dans mon île d’Oleron (…) », écrit Pierre Loti au seuil de sa vie.... suite