Dans l’immensité du temps, ce sont, de main d’homme, autant de temps qui s’effacent. Toutes les années et tous ces siècles dont les flots ont englouti jusqu’à la bibliothèque de Sarajevo n’offrent pas d’autre spectacle que celui d’une humanité en proie au feu qu’elle est elle-même.
Joël Cornuault a le vagabondage pour passion, pour maladie même – ce qu’on nommait autrefois dromomanie. Décalée, encolérée, rarement apaisée apparaît la lecture du monde de ce fou de Reclus. Respirant sur les chemins de montagne et de son enfance, dans les petits bistrots et les grands livres, il... suite
L’histoire d’amour, une nuit d’insomnie, de Rosie Pinhas-Delpuech avec l’écrivain Yaakov Shabtaï (1934-1981), dont elle traduit de l’hébreu Pour inventaire au début des années 1990. Un corps à corps avec lui, ses mots, ses fulgurances, qui la conduit à elle, à ses langues, à sa... suite
Pour Alberto Manguel, voici « un merveilleux petit livre qui pourrait prêter son titre à une possible autobiographie », celle d’un amoureux des livres, son « alter ego », l’écrivain turc Enis Batur. De Ptolémée à Borges et à Manguel, d’une bibliothèque à l’autre, celle qu’il a... suite