La coopération archéologique et patrimoniale développée par la France au Soudan est, à plus d’un égard, exemplaire. Elle a su, depuis l’indépendance du pays déclarée fin 1955, prendre sans à-coups le relais de l’administration britannique – qui avait créé, un demi-siècle plus tôt, les cadres généraux, non seulement de l’archéologie, mais, plus généralement, de la gestion du patrimoine historique du pays.