(Éloi Valat)
Dessinateur de la Commune
Ceux qui s’intéressent à la Commune de Paris connaissent les « dessins saisissants » (Kathleen Evin, France Inter) d’Éloi Valat.
Il lui a consacré quatre albums, dont le dernier, « sublime » (Vintgtras, Mediapart), a pour titre Louises, les femmes de la Commune (2019).
« On y sent une révolution en marche, une fébrilité, la dimension du combat » (Emmanuel Laurentin, France Culture).
À l’occasion des 150 ans de la Commune, Éloi Valat, qui participe à maints événements, publie un essai : Dessiner la Commune.
Images à l’appui, comme ses « masques mortuaires sur nos utopies vivantes », c’est une analyse intime, critique, autocritique de la fonction de l’image dans l’appréhension de l’Histoire. D’une plume élégante, Éloi Valat, qui n’est pas tendre avec lui-même, s’y montre parfois iconoclaste.
« Qu’ai-je dessiné de la Commune ? », se demande-t-il in fine. « La folie de toujours privilégier l’option libertaire sur les tentations autoritaires, fussent-elle dictées par les circonstances. »
Autres albums d’Éloi Valat aux éditions Bleu autour : Le Journal de la Commune, La Semaine sanglante et L’enterrement de Jules Vallès.
Lire aussi son édition illustrée de l’incandescent roman Sébastien Roch d’Octave Mirbeau (2017) – « ou comment Mirbeau a été violé dans un collège jésuite à Vannes, dans le Morbihan » (Jean Lebrun, France Inter).