Saison
violente

Édition illustrée commentée par Martine Mathieu-Job
Dans Saison violente, son seul roman autobiographique, Roblès évoque les blessures fondatrices de son adolescence à Oran dans les années 1920 : manque de père, humiliation d’être perçu comme pauvre et traité de « 50 % » en raison de ses origines espagnoles, indignation face à l’antisémitisme virulent et au racisme institutionnalisé envers les autochtones musulmans.
Le jeune révolté, bientôt anticolonialiste résolu, s’en prend pourtant de passion pour la langue française et la culture qu’elle porte, jusqu’à devenir, par ses engagements et la modernité de son écriture cependant classique, une figure de la francophonie.
La réédition de ce récit de formation éclairant, qui est aussi un brûlot antiraciste, s’accompagne d’un ample commentaire qu’illustre une iconographie largement inédite.

• Lire le « coup de cœur » de Stéphanie Mena dans La Montagne (Centre-France, 22.06.2024)
« Saison violente : quand le Oran de 1927 nous raconte la France de 2024, entre racisme et violence politique »
• Lire la recension d’Ève Charrin dans l’hebdomadaire Marianne
• Lire la recension d’Albert Bensoussan (univers.fr, 10.09.2024) : « Redécouvrir Emmanuel Roblès avec la réédition du roman Saison violente »
• Lire la recension de Dominique Ranaivoson (africultures.com, 14.09.2024)
• « Le chef d’œuvre quasi autobiographique du grand ami d’Albert Camus. »
Lire la note de lecture de Marcel Cordier dans L’Écho des Vosges.