Ingénument, je demande au patron : « Y a-t-il un hôtel ici ? » Lui, du tac au tac : « Non, mais tu dormiras chez moi. » Mon téléphone sonne, c’est Yousri, inquiet : « Et où donc vas-tu dormir ce soir ? » Je le rassure, je suis rassuré : la principale insécurité – au demeurant excitante – qui affecte le cycliste au long cours tient à l’incertitude de l’endroit où il va passer la nuit suivante, mais je me doutais, et ça se confirme d’emblée, que la région est hospitalière.
_Un petit tour au Proche-Orient
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Bleu autour
