“Que de chemins mènent / à Dieu / le mien sera / charnel” annonce Moris Farhi en ouverture de ces Cantates des deux continents où il a réuni tous ses poèmes. Ils font écho à son oeuvre de romancier qui puise dans l’Histoire souvent noire et emprunte à l’épique. Ils sont un appel à la fraternité, un hymne à la vie, un chant cru, joyeux, paillard.