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Bleu autour

Mais le pire antijudaïsme musulman que j’aie vécu ne m’a pas été administré par des paysans ou des petites gens. J’ai eu à le vivre, et à réellement en pâtir, de la part d’un professeur d’arabe que j’ai eu en classe de troisième. Je l’ai éprouvé dès la première heure de cours. C’était un cours d’arabe parlé. Il a demandé qui savait parler arabe. J’ai levé le doigt. _Une enfance juive

Aldo Naouri

Né en décembre 1937 à Benghazi (Libye), Aldo Naouri, septième et dernier enfant d’une fratrie de dix, est renvoyé avec sa famille de nationalité française, en août 1942, dans le territoire français le plus proche, l’Algérie, par les autorités italiennes gouvernant la Libye. Cette transplantation le confronte, comme les siens, à une double adaptation linguistique, au français, langue totalement étrangère, et au dialecte arabe algérien, très différent du dialecte judéo-libyen parlé à la maison. Sa famille vit à Orléansville (actuel Chleff) jusqu’en 1954, puis, après le tremblement de terre qui détruit la ville, à Relizane jusqu’en 1962. Pour sa part, il gagne la métropole dès 1956 pour y effectuer ses études de médecine. Il exercera la pédiatrie à Paris pendant près de quarante ans et écrira de nombreux livres qui trouveront un large public et dont : Éduquer ses enfants (2008), L’enfant bien portant (2010), Les belles-mères, les beaux-pères, leurs brus et leurs gendres (2011), tous parus chez Odile Jacob.

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