Mon grand-père déambulait en saroual et kabouch à la maison. On mangeait du couscous, des halelem, de la pkila, des nikitouche, des merguez, de la hasbana, de la koukla, de l’akoud. Chez nous, pas de pot-au-feu, pas de cassoulet, pas de foie gras, de tartes ou de crêpes. Et tout ce que nous avions fait, dans les premières années à Paris, était presque, oui, disons le mot, suspect. Des exemples ? _Une enfance juive en Méditerranée musulmane

Chochana Boukhobza

Née en mars 1959 à Sfax (Tunisie), où elle parlait l’arabe et l’hébreu et a été scolarisée un an dans un établissement tenu par des sœurs en cornette, Chochana Boukhobza s’est installée en France avec sa famille en 1964 puis a émigré à dix-sept ans en Israël où elle a étudié les mathématiques et la physique à la faculté de Jérusalem, avant de regagner Paris.

Elle a travaillé à Radio Judaïques FM, pour la revue L’Arche et d’autres médias, notamment la télévision où elle a collaboré avec Bernard Rapp. Puis, en 1986, elle a amorcé une carrière littéraire avec Un Été à Jérusalem (Balland), pour lequel elle a reçu le Prix Méditerranée. Elle écrit des livres pour la jeunesse, des scénarios et des romans, dont Le Troisième Jour et Fureur (Denoël, 2010, 2012).

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