Maïssa Bey, après des études de lettres françaises modernes à l’Université et à l’École Normale Supérieure d’Alger, a longtemps enseigné le français dans un lycée, avant d’être conseillère pédagogique à Sidi-Bel-Abbès, où elle réside. Cofondatrice de l’association de femmes algériennes « Paroles et écriture », elle anime des ateliers d’écriture et de lecture au sein d’une bibliothèque fondée par cette association avec le concours de la Commission Européenne. Romancière traduite en plusieurs langues (anglais, allemand, italien, suédois), elle écrit également pour le théâtre et plusieurs de ses textes ont fait l’objet d’adaptations théâtrales par des metteurs en scène français et algériens. Lauréate de nombreux prix littéraires en France, elle a également été distinguée par le Prix des Libraires Algériens en 2005. Elle a reçu en 2008 le premier Grand Prix du roman de langue française du SILA (Salon International du Livre d’Alger) pour son roman Pierre Sang Papier ou Cendre (l’Aube, 2008 ; coll. Aube poche, 2011). Son roman Puisque mon cœur est mort (l’Aube, 2010) a reçu en 2011 le prix Maghreb Méditerranée de l’ADELF. Autre roman publié : Hizya (l’Aube et Barzakh, 2015).