Michèle Perret, linguiste et romancière, est née à Oran. Fille de colons arrivés en 1848 et 1873, elle a vécu en Algérie jusqu’en 1954, d’abord dans une ferme proche de Mercier-Lacombe (Sfisef), puis à Oran, avant de s’installer à Paris pour des études à la Sorbonne. Elle est aujourd’hui professeur honoraire de l’université Paris X-Nanterre (linguistique médiévale). Auteur de plusieurs ouvrages érudits, dont une Introduction à l’histoire de la langue française (Armand Colin), L’Énonciation en grammaire du texte (Nathan) et plusieurs éditions ou traductions de textes du Moyen Âge, ses romans sont soit des adaptations pour la jeunesse de contes anciens, soit des récits sur l’Algérie, dont une trilogie : l’enfance, Terre du vent (L’Harmattan, 2009) ; la guerre, D’ocre et de cendres (L’Harmattan, 2012) ; le retour, Les Arbres ne nous oublient pas (Chèvre-feuille étoilée, 2016).