Loti, qu’on a souvent réduit à un « écrivain des jours heureux », s’engage. Avant-guerre comme après-guerre, il se fait « le champion de la cause turque, du maintien du Croissant sur les rives du Bosphore ». Quitte à s’égarer lorsqu’il s’en prend aux Arméniens, aux Bulgares, à « la Grécaille ». Mais s’égare-t-il quand, « devant la menace d’un soulèvement général de l’Islam », il préconise de « renoncer à une folle gloutonnerie de conquêtes » et de « tendre la main à l’Islam qui nous a fourni sans marchander tant de milliers de braves combattants » ?