Olivier Belin, par Agathe Fallet : « Je ne connais pas Olivier Belin, je veux dire personnellement. Il y a entre nous un certain décalage horaire, mais son parcours m’est familier. Encore une tête bien pleine qui ne laisse pas de m’impressionner. Il paraît même qu’il ne fait jamais de fautes d’orthographe. C’est une bonne fréquentation pour les amoureux de la grammaire dont René Fallet était et dont je suis… »
Maître de conférences à l’Université de Cergy-Pontoise. Ses travaux portent sur la littérature moderne et contemporaine. Il a publié René Char et le surréalisme (Garnier, 2011), Le Coin des Poètes (Pippa, 2014) et différents articles, dont « Valery Larbaud ou la bibliothèque à l’œuvre » dans l’édition illustrée et commentée de Allen, dirigée par Marie-Paule Caire-Jabinet.
[…] L’accent bourbonnais n’est pourtant que la surface d’une langue qui possède ses marques propres, et qui consiste d’abord en une onomastique. Le roman accorde en effet une importance particulière aux noms de lieux, et la toponymie locale permet de dresser le décor du livre, presque tout entier enclos, mis à part le voyage à Lourdes, dans cette portion de la vallée de la Besbre qui va de Diou à Trézelles. […]
Olivier Belin
