Olivier Cherki à la différence de sa mère, native d’Alger, n’est pas né en Algérie, même française, mais à Paris, en 1972. Après de longues études de sciences politiques où il ne brilla guère par son entrain, il a résisté à la dépression que le monde contemporain lui inspirait en devenant comédien. Depuis, il va mieux, et lit plus volontiers Jean Echenoz que Gérard de Nerval. En ce moment, il s’intéresse notamment aux percussions corporelles et aux violences policières, sans particulièrement chercher à établir un pont entre ces deux pratiques rythmiques.