L’écriture n’est peut-être qu’une illusion. Mais c’est aussi une manière de sauter dans le vide, de défier la mort, surtout si les mots sont devenus une partie intégrante de votre être, une substance indispensable à votre vie, votre univers inéluctable en fait.
Néanmoins, on ne peut vaincre la mort ni en donnant la vie à un enfant ni en traçant des mots sur la page blanche. Tout au plus, on peut soit procréer — en ce qui me concerne, j’ai une petite fille de neuf ans qui s’appelle Leyla comme ma mère — soit créer un monde imaginaire. Les enfants, au fil des ans, deviennent grands et, nul doute, beaux. Il en sera de même pour ma fille. Les mots, eux, un beau jour, s’éparpillent au gré des pages qui se dispersent au vent.
Deuxième édition
ECHOS DE LA PRESSE
Lire l’article d’Edmonde Charles-Roux dans La Provence :
« Un récit sans fard, émouvant et poétique, où Nedim Gürsel raconte le retour au « pays des poissons captifs », traduction littérale du nom de la ville turque de son enfance, Balıkesır. Retour aussi sur lui-même via les autres lieux où s’inscrivent son histoire et celle de sa famille, d’abord Istanbul et Paris, ses deux ports d’attache. Et retour sur son œuvre, abondante et traduite en français. Illustré de photographies, ce texte intime et pointilliste donne de la Turquie de la seconde moitié du XXe siècle une vision de l’intérieur. Et « il fait plus pour le rapprochement entre la France et la Turquie moderne que tous les discours. »
Lire dans Le Monde des livres :
« Avec ce récit autobiographique, Gürsel signe son plus bel ouvrage »
Lire l’article « Printemps turc et poétique » de Jean-Marc Laurent dans La Montagne Centre France, le 31 mars 2017
Papier
13 x 17 cm
296 pages
14 €
mars 2017
ISBN 978-2-3584-8057-4
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