La Guerre, mon père

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Ostie, gants blancs, amour, l’ultime degré de la blancheur a entaillé cet août à la manière du laser. Et, pour la petite fille, dans cette église, il n’y avait plus de Dieu. Il m’avait échappé le matin de ma première communion, le matin de l’évasion manquée. Il n’en restait que cette foi : il y aura toujours, quelque part, quelqu’un pour dénouer le lien. Pouvais-je seulement pardonner à mon père le mal qu’il m’avait fait par sa mort et qui m’envahissait sournoisement ? La Liberté, la France, l’Idée qui avait été plus forte que l’amour ? Un cadavre. J’étais l’enfant d’un cadavre et, de plus, j’étais l’enfant sacrilège.

ECHOS DE LA PRESSE

Lire l’article de Daniel Martin dans Centre France :
« La réédition d’un récit essentiel. »

Lire Séverine Klein sur Planetfemmes.com
« C’est l’opposition et le balancement trivial et poétique entre deux réalités, la réalité sensible de la petite fille abandonnée, la réalité guerrière de son père-héros, qui fait l’intérêt de ce livre émouvant. »

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