On n’entre pas dans la Vallée des Saints. On y pénètre. On s’introduit entre ses versants ravinés d’argile. On s’enfonce entre ses mamelons de terre brûlante avec timidité. C’est un petit monde de formes rouges. On se prendrait à jouer l’Apache, le cactus, le serpent à sonnette. On découvre des figures et des postures humaines sur les parois et les pics ; des Saints, admettent les plus forts, ceux qui ont atteint la paix du Lembron.